La Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) aurait saisi le Canada pour se plaindre des fonctionnaires camerounais.
En majorité des enseignants, ils sont accusés de piller et de ruiner les banques camerounaises en prenant des crédits á très long terme et en s’exilant au Canada pour la plupart.
Dans les réseaux sociaux, ça circule ! Ce d’autant qu’il y a un mois, le ministre camerounais des enseignements secondaires a rendu public un communiqué radio no 18/27 portant liste nominative des personnels absents de leurs postes et les invitant á se présenter dans ses services pour justifier leur présence administrative.
Ouf ! » Le Canada ne veut pas être associé à cette « entreprise » de pillage et de détournements de fonds dans un pays sous-développé. Sa réaction sera très énergétique á l’encontre de nos collègues qui ont fui avec l’argent des banques« , renchérit un enseignant encore au pays…
Pour combien de temps ? De quoi s’agit-il vraiment ? Comment cela a-t-il pu arriver quand on connait, au-delà de la prudence, les difficultés et la réticence que les banques au Cameroun et ailleurs en Afrique affichent lorsqu’il faut accorder des crédits aux particuliers ou aux investisseurs malgré la surliquidité avérée de leurs comptes ?
Pourquoi cette stigmatisation des enseignants ? Quelle est la responsabilité de l’État dans ce qui pourrait être bientôt considéré, au Canada comme au Cameroun comme un des grands scandales financiers du siècle, en cette veille d’élections ?
En quoi le banditisme des enseignants immigrés pourrait-il primer sur les nombreux détournements et scandales financiers relatifs aux projets routiers, Covid19 et Coupe des nations 2023 pour ne citer que ceux-là ?
Soit dit en passant, le Cameroun est un des rares pays au monde où l’unité de mesures des détournements des deniers publics est le milliard de FCFA ! Et on sait dans quels banques et paradis fiscaux les sommes détournés reposent. Aux dires d’un expert, la question est complexe. Rien ne pourra se faire sans procès, le Canada étant un État démocratique …
Et, 90 % des entreprises qui sont créées et exercent leurs activités au Canada sont le produit de l’immigration.
Quand on connait le poids et l’importance de l’immigration dans le progrès de l’économie, et au vu de la transversalité et de la complexité de la question qui interpelle des juristes internationalistes, des consultants en fonction publique, en immigration et experts financiers internationaux, l’équipe éditoriale d’Immigration FM se propose de donner la parole aux spécialistes … Au-delà des enquêtes en cours.
Restez scotchés…
Ifm