C’est ce qui ressort d’une annonce faite ce jeudi 21 mars 2024 par le ministre canadien de l’Immigration, des réfugiés et de la Citoyenneté Marc Miller.
Ottawa, Ontario
Hello. Bonjour.
Je tiens tout d’abord à souligner notre présence sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin anishinaabe.
Je tiens aussi à remercier mon collègue, Randy Boissonnault, de s’être joint à moi aujourd’hui.
Le Canada dispose d’un système d’immigration de classe mondiale et bien géré, mais nous pouvons toujours en faire davantage pour favoriser une immigration couronnée de succès au Canada et, notamment, faire en sorte que ceux qui choisissent de s’y installer soient bien préparés à la réussite.
Comme je l’ai dit à l’automne, lorsque j’ai présenté notre planification des niveaux pour les trois prochaines années, l’immigration est à l’origine de la majeure partie de la croissance de notre population et de notre main-d’œuvre.
Grâce à l’immigration, le Canada continue d’attirer les travailleurs qualifiés dont il a besoin pour soutenir les industries en croissance et réunir les familles, tout en préservant ses traditions humanitaires.
De nouveaux programmes dédiés aux régions rurales, du Nord et de l’Atlantique contribuent à la croissance de ces économies et de ces collectivités – comme j’ai pu le constater personnellement lors de ma visite dans le Nord de l’Ontario au début du mois. Et notre politique d’immigration francophone contribue à rétablir le poids démographique des communautés linguistiques minoritaires à l’extérieur du Québec.
En même temps, nous avons entendu des Canadiens, des économistes et un large éventail de leaders et d’économistes de la société civile, et nous les avons écoutés. Ces dernières années, le Canada a connu une forte augmentation du nombre de résidents temporaires, qu’il s’agisse de l’augmentation du nombre d’étudiants étrangers, de l’augmentation du nombre de travailleurs étrangers remplissant des postes vacants ou des personnes fuyant les guerres et les catastrophes naturelles.
Soyons clairs dès le départ : les résidents temporaires enrichissent le tissu économique, social et culturel du Canada. Que cela nous plaise ou non, le dynamisme économique futur du Canada dépend de ceux que nous accueillons aujourd’hui.
Aujourd’hui, le marché du travail canadien se remet, ou plutôt s’est remis, de la pandémie et les employeurs ont moins de difficultés à pourvoir les postes. On peut dire que le Canada a fait beaucoup mieux que ses pairs en matière de rajeunissement des milieux de travail et de la main-d’œuvre. Et bien que nous ayons besoin de nombreux travailleurs étrangers temporaires pour pourvoir des postes vacants dans des domaines essentiels, tels que les ouvriers du bâtiment pour construire de nouvelles maisons, les éducateurs de la petite enfance pour enseigner à nos enfants et les professionnels de la santé pour traiter les patients, des changements sont nécessaires pour rendre le système plus efficace et plus durable.