Les enseignants, immigrés économiques au Canada seront menacés de rapatriement dans leurs pays d’origine pour « banditisme » financier.
Le fichier des personnels enseignants formés au Cameroun s’amenuise chaque jour davantage au profit du ministère canadien de l’éducation et de la petite enfance.
Le secteur des soins infirmiers et de la médecine, de l’informatique et de nombreux autres métiers eux aussi n’échappe pas á cette nouvelle tragédie pour les pays en développement.
Fort des programmes qualifiés d’immigration choisie mis en place et financés par les gouvernements occidentaux pour le bien-être de leurs populations et le progrès de leurs économies ! Combien coûte la formation d’un enseignant ? Quel est le salaire moyen d’un enseignant au Cameroun ou dans les pays subsaharien voisin ?
Pourquoi les enseignants sont-ils les premiers et les plus nombreux à abandonner sans préavis leurs apprenants et leurs postes de travail pour aller chercher fortune au Canada ?
Que fait en amont pour éviter la saignée ? Pourquoi ne pas améliorer et encadrer juridiquement les conditions de départ des fonctionnaires en général et des enseignants en particulier dans le cadre de la mobilité internationale et de la libre circulation des intelligences ? Le monde étant devenu un village planétaire ? Pourquoi les pays sous-développés voient-ils dans les migrations seulement un inconvénient ?
Pendant qu’on en est à se poser ses nombreuses questions sans réponses, une rumeur de plus en plus pressante, présente dans les réseaux sociaux annonce une étroite collaboration entre les gouvernements canadiens et camerounais en vue du rapatriement des enseignants « bandits » et sans scrupules qui contribueraient à ruiner l’économie camerounaise, un pays sous-développé très endetté. A quelle heure ?
Chacun y va de sa religion pour dire et expliquer á quelle sauce les enseignants vont être mangés.
Ifm
