L’événement a eu lieu le 29 février 2024 au quartier général de ladite institution. Sous la férule de son directeur Richard Liebmann, qu’accompagnait Chantal Bibeau, assistante-directrice au Centre de services – Expertise et développement de la prévention et de ses principaux collaborateurs.
Sourires diversifiés. Poignées de main diversifiées. Accolades diversifiées. Ovations diversifiées. Petit déjeuner copieux diversifié. Employés diversifiés. Agents de prévention diversifiés. C’est dans cette ambiance bon enfant et empreinte de cordialité que le Service de sécurité incendie de Montréal a célébré le Mois de l’histoire des Noirs.
Pour cette année, le thème choisi à l’occasion est : « L’excellence des personnes noires : un patrimoine à célébrer, un avenir à construire ».
De l’avis de Gardi Vilcéus, qui tire à sa 22eme année de carrière comme pompier : « C’est une première au Service de sécurité incendie de Montréal ». Et d’ajouter, le regard optimiste : « On commence à y voir une plus grande diversité. ».
Diversité, cette expression est revenue à plusieurs reprises dans les trois allocutions prononcées pour la circonstance.
Le directeur du Service de sécurité incendie de Montréal Richard Liebmann, ouvrant le bal des allocutions a insisté pour que la notion de diversité soit une appropriation de tout le monde à travers le SIM. Il s’est félicité de ce que dans les casernes, ça allait de mieux en mieux, mais a reconnu tout de même qu’il n’y avait encore beaucoup de chemin à faire. Ce qui implique, selon lui, la collaboration de tout le monde. «Un des éléments clé de notre programme de formation des officiers, c’est d’avoir un leadership dans les casernes qui reconnait l’importance de la diversité et de reconnaitre l’individualisme de tout le monde, peu importe que ce soit le genre, la religion ou l’orientation sexuelle. On est une équipe. Et je le dis depuis le début de ma prise de fonction », a élaboré le directeur, sous le regard approbateur de ses collaborateurs, vêtus de leurs tenues d’apparat.
Ensuite, c’était au tour d’Alberto Sillon de prendre la parole pour souligner la contribution des communautés noires dans la société montréalaise en général et au Service de la sécurité incendie Montréal en particulier. Fondateur de la diversité et inclusion au SIM, il a expliqué, après avoir déroulé une kyrielle d’inventions, que le génie noir n’a cessé de progresser. En dépit, selon lui, du système mis en place par le colon pour justifier sa domination.
Enfin, David Shelton s’exprimant en tant que premier chef de bureau de la diversité inclusion au service sécurité incendie de Montréal, a remercié toutes les contributions qui ont permis au développement de la diversité inclusion. Il a insisté sur le fait que le plus important était de commencer à déconstruire les faux narratifs qui ont déshumanisé les afro-descendants, qui ont déshumanisé les premières nations et d’une certaine façon, ont déshumanisé les femmes.
Recevant à l’occasion un beau cadeau de la part de la direction du SIM, M. Shelton a insisté sur le fait que « les vraies maladies de notre société c’est les faux narratifs ». « Il faut mobiliser les ressources pour développer des narratifs plus véridiques qui permettent d’accéder à d’énormes talents parmi les autochtones, les afro-descendants, des asiatiques, des femmes qui sont toujours sous appréciées », a-t-il conclu. Pour l’avenir de la diversité dans cette institution des « soldats du feu ».
En effet, au Service de sécurité incendie de Montréal, la direction a fait du respect une des valeurs fondamentales de l’institution. « Il nous permet de travailleur dans un environnement sain, empreint de confiance, de civilité, exempt de toute forme de discrimination et de racisme. Il revient personnellement à tous les membres du SIM (syndiqués, civils, cadres et direction) de maintenir un climat de travail harmonieux avec leurs collègues. Nous devons également faire preuve de respect à l’égard des citoyennes et citoyens qui sont au centre de notre mission.
Nous misons sur approche préventive et participative impliquant une responsabilisation de nos membres et adhérons à l’approche de tolérance zéro de la Ville de Montréal.
Lors d’incivilité, de discrimination ou de harcèlement, le gestionnaire, l’officière commandante ou l’officier commandant a la responsabilité de donner l’exemple, de communiquer et d’agir. Il doit être à l’écoute, ouvrir le dialogue et intervenir afin de désamorcer la situation et ainsi faire cesser les gestes et les comportements inappropriés », peut-on lire dans un message à destination du personnel.
Ifm-Montréal
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